Les groupements de défense sanitaire ont été créés,
au plan national, pour l’organisation
d’une lutte collective contre la tuberculose
Le 25 novembre 1953 le Groupement de Défense Sanitaire du Cheptel Creusois a été créé (parution au J.O. du 12 décembre 1953).
1954 : Les dispositions de la loi du 6 décembre 1954 prévoient la prophylaxie obligatoire de la tuberculose.
1955 : La fièvre aphteuse fait son apparition dans le département. Des vaccinations collectives facultatives sont organisées. La rapidité de mise en place de ces mesures a permis de circonscrire cette épizootie. Reprise de l’épizootie début 1957 avec plus de virulence.
1956 : Il est à noter l’action novatrice du GDSCC (le seul département en France) qui a pris à sa charge les frais de tuberculination en contrôle à l’introduction. Le GDSCC se positionne dans le premier dépistage volontaire de la brucellose.
1957 : Suivant le principe du vieil adage « il vaut mieux prévenir que guérir”, le GDSCC décide de subventionner les désinfections d’étable à hauteur de 20 %.
1959 : La Creuse se situe au 7ème rang des départements français dans la lutte contre la tuberculose.
1961 : Le GDSCC émet le vœu d’une vaccination anti aphteuse obligatoire et gratuite de tout le cheptel bovin français, ainsi qu’un programme de lutte contre la brucellose bovine.
L’arrêté ministériel du 3 août 1961 rend obligatoire la prophylaxie de la fièvre aphteuse avec la vaccination de tous les bovins de plus de 6 mois. Les subventions du Conseil Général pour cette action sont gérées par le GDSCC qui assure également le stockage du vaccin et sa redistribution.
1963 : Le GDSCC gère les prophylaxies de la tuberculose (obligatoire) et de la fièvre aphteuse sur l’ensemble du département et envisage la mise en place de la prophylaxie de la brucellose bovine.
1965 : Mise en place de la police sanitaire de la brucellose : avortements soumis à déclaration, élimination des animaux positifs, vaccination au B19 sur les jeunes animaux.
1977 : Mise en place de la prophylaxie de la brucellose caprine : les éleveurs caprins adhèrent au GDSCC.
1978 : Mise en place de l’identification et d’une convention GDS/EDE/DSV : le GDSCC récupère auprès des éleveurs la cotisation EDE.
1981 : Création du service parage.
1982 : Mise en place de la prophylaxie ovine.
1984 : Le traitement contre le varron, pour les broutards à l’exportation, est mis en place sur la base du volontariat de l’éleveur et deviendra obligatoire en 1986.
1985 : Le département est officiellement indemne de brucellose.
1988 : Mise en place de la prophylaxie de la leucose.
1990 : Création de la section ovine. Adhésion des éleveurs ovins au GDSCC et relance de la prophylaxie ovine (1/3 du cheptel par an).
1991 :
- Mise en place du billet de garantie conventionnelle.
- Premières réunions annuelles, d’information, auprès des éleveurs.
- Mise en place du Plan Sanitaire d’Elevage au sein du GRASL.
- Création du service de rainurage des aires bétonnées.
1992 :
- Apparition des problèmes de sérologies atypiques en brucellose.
- Arrêt de la vaccination anti-aphteuse – mise en place du fonds de péréquation.
- Mise en place de la prophylaxie Aujeszky. Les éleveurs porcins adhèrent au GDSCC.
1993 :
- Mise en place du programme de suivi et qualification des cheptels vis à vis de la paratuberculose.
- Mise en place d’un programme de lutte contre les parasites externes des ovins.
- Création du service de dératisation.
1995
- Episode important de salmonellose sur le département.
- Mise en place de la mutuelle sanitaire en élevage bovin
- Création de la SARL “GDS SERVICES 23”.
- Transfert du service de désinfection de la DDSV au GDSCC.
- Mise en place du fonds de solidarité porcin.
1996 :
- Contrôle systématique de l’IBR à l’introduction
- Création de la section aquacole et de la section équine.
1997 :
- Le département est officiellement indemne de leucose.
- Mise en place de la prophylaxie du varron sur les trois départements de la Région.
- Accréditation du GDSCC pour la gestion des appellations IBR.
- Le GDSCC participe à la charte départementale à l’installation des éleveurs.
1998 :
- Pour les bovins, la base cotisante d’adhésion au GDSCC passe de l’animal en prise de sang à au nombre de bovins présents au 1er janvier.
- Groupe de travail DDSV – FDC – GDSCC – LDA « suivi sanitaire de la faune sauvage »
1999 :
- Mise en place du dépistage systématique SDRP.
- Création de la cellule “protection animale”.
2000 :
- La Creuse fait partie des 12 départements test du Réseau Sanitaire Bovin
- Allègement des prophylaxies : contrôles sérologiques de troupeaux de 12 à 24 mois.
- Premier cas d’ESB dans le département.
- Certification de zones en varron.
- Élection de délégués cantonaux, à raison d’un délégué pour 50 éleveurs.
2001 :
- Arrêt des traitements systématiques pour le varron.
- La brucellose porcine est reconnue maladie légalement contagieuse.
- Création du service de lutte contre les taupes.
- IBR, vice rédhibitoire. Recherche systématique à l’introduction
2002 :
- Dépistage systématique de l’IBR lors des opérations de prophylaxie.
- Dépistage de la tremblante chez les ovins.
- Mise en place du tiers payant pour les analyses de laboratoire.
- Mise en place de la phase test du logiciel SIGAL (3 départements test : 14, 23, 64).
- Plan de prévention de la maladie des muqueuses ou BVD basée sur la maîtrise des points à risque.
2003 :
- Fin de la phase test du logiciel SIGAL. Le GDSCC a reçu 4 régions et 34 départements.
- Gestion des prophylaxies et suivi des qualifications et appellations entièrement sous SIGAL.
- Délégation des missions administratives DDSV et GDSCC pour une gestion des prophylaxies réglementées et des introductions.
- Edition des ASDA à partir de SIGAL avec délégation de l’impression des ASDA de naissance à l’EDE.
- Programme d’éradication de la tremblante par voie génétique.
- Plan de prévention des diarrhées néonatales avec un kit diagnostic et un audit d’élevage.
2004 :
- 9ème congrès de la FNGDS : « L’éleveur, acteur majeur de la santé animale ».
- Visite annuelle pour la maîtrise des risques sanitaires par le vétérinaire sanitaire et prise en charge par l’Etat.
- Varron, la Creuse certifiée zone assainie.
- Engagement collectif des adhérents du GDSCC dans le système des appellations IBR et varron
- Arrêté Préfectoral rendant obligatoire la recherche IBR à l’introduction.
- IBR, mutualisation du coût des sérologies individuelles.
- Approche raisonnée du parasitisme en élevage bovin
2005 :
- Allègements brucellose et tuberculose pour les contrôles à l’introduction.
- Allègement brucellose lors des prophylaxies annuelles
- Dépistage systématique de l’IBR à l’introduction et lors de prophylaxies par arrêté préfectoral et vaccination certifiée des bovins positifs avec prise en charge de 50% par le GDSCC.
- Création du site www.gdscc.fr
- Passage à un rythme hebdomadaire de publication des articles.
2006 :
- IBR, arrêté ministériel imposant le dépistage à l’introduction en prophylaxie avec élimination ou vaccination certifiée des positifs.
- Mise en place du Billet de Garantie Conventionnelle ovin.
- Création de la section caprine.
- Prévention de la métrite équine contagieuse lors de rassemblement d’animaux.
- Modification base cotisante bovine, passage au nombre moyen annuel d’UGB présentes.
- Mise en place de la formation éleveur infirmier de son élevage
- Accompagnement, en relation avec les vétérinaires pour le bilan sanitaire annuel volontaire.
- Dépistage systématique de la BVD par PCR mélange à l’introduction.
- Diminution des tarifs d’analyse du LDA dans le cadre d’une convention d’organisation.
2007 :
- L’épizootie de fièvre catarrhale, une situation non-connue en France depuis 50 ans : aide à la mise en place du réseau sentinelle, aide aux analyses pour les prélèvements nécessaires pour les échanges, proposition de possibilité de faire les prises de sang en centre d’allotement.
- IBR, passage au dessous du seuil des 10% de cheptels positifs.
- La prescription hors examen clinique règlementairement possible avec une visite sanitaire en élevage bovin rénovée et une articulation avec le bilan sanitaire annuel volontaire => une nécessaire (r)évolution de la relation éleveur-vétérinaire, d’où une implication du GDSCC.
- Le GDSCC devient maitre d’œuvre de l’édition des ASDA.
- Mise en place de la Caisse de Solidarité Santé Animale (CSSA) avec une application immédiate à la fièvre catarrhale.
2008 :
- Atteinte de la Creuse par l’épizootie de fièvre catarrhale.
- Gestion des dossiers « indemnisations/euthanasie » pour la DDSV.
- Indemnisations CSSA.
- Centralisation des commandes « vaccinas broutards » pour la DDSV.
- Arrêté préfectoral pour une harmonisation des coûts d’intervention.
- Mise en place du système tiers-payant pour la vaccination fièvre catarrhale.
- Gestion de la campagne de vaccination volontaire avec la DDSV.
- Gestion des dossiers d’aide à la vaccination.
- Enregistrement des vaccinations.
- Sur proposition du GDSCC, en relation avec la DDSV et l’EDE, mise en place du tableau de bord des naissances.
- Allègement au niveau des contrôles à l’introduction brucellose sur les bovins de plus de 24 mois.
- Dépistage de l’Artérite Virale Equine par sérologie sur les étalons, pour les éleveurs volontaires.
- Mise en place de la nouvelle ASDA ICA
2009 :
- Fièvre catarrhale, vaccination obligatoire, amélioration épidémiologique très significative.
- Poursuite du tiers-payant vaccination fièvre catarrhale
- Création de AGDS, « Association des GDS de la zone ORANI » avec comme objectif 1er la mise à disposition des éleveurs du bilan sanitaire prérempli.
- IBR, passage au dessous des 5 % de cheptels positifs.
- Arrêté préfectoral de dépistage obligatoire pour l’artérite virale et la métrite contagieuse équines chez les étalons.
- Bilan » plan diarrhées « (Thèse vétérinaire) : des résultats probants
2010 :
- Etats Généraux du sanitaire, une rénovation du schéma sanitaire français.
- Révision Générale des Politiques Publiques (RGPP), DDSV intégrée dans la DDCSPP.
- Le Fonds fièvre aphteuse devient Fonds de Mutualisation.
- Création du Pôle Sanitaire Régional regroupant le GRASL et la FREDON ainsi que les différents organismes régionaux intervenant dans le sanitaire animal et végétal.
- Modification des statuts => GDSCC devient GDS Creuse.
- Développement de la section ovine dans la cadre de la reconquête ovine.
- Déséquilibres sanitaires des élevages, axe majeur d’action et de communication.
- Formations « éleveur infirmier de son élevage » disponible pour les ovins et les caprins.
- « Plan diarrhées » : prise en charge à 100 % des analyses du transfert immunitaire.
2011 :
- Ordonnance du 22/07/2011 relative à l’organisation de l’épidémiosurveillance, de la prévention et de la lutte contre les maladies animales et végétales et aux conditions de délégation.
- Envoi du BSE prérempli à chaque éleveur
- Plaquette d’offre de services vétérinaires avec comme objectif : l’approche collective du troupeau avec les outils GDS Creuse.
- Kit analyse « eau d’abreuvement ».
- Nouveau locaux : 26, rue Alexandre Guillon
- Magasin Farago Creuse
- Journées « Portes Ouvertes »
- Restructuration du site internet : www.gdscreuse.fr
2012 :
- Suites aux Etats Généraux du Sanitaire, publication de textes réglementaires : une réforme en profondeur avec un maintien du modèle français
- Le GRASL, réputé reconnu OVS pour le domaine animal en Limousin
- La France retrouve sont statut indemne de fièvre catarrhale
- Maladie émergente, le virus de Schmallenberg
- Statut favorable IBR de la Creuse : un atout apprécié pour la commercialisation des broutards
- Kit avortement bovins/ovins/caprins CRSSA
- Nouvelle convention Conseil Général/GDS Creuse pour les aides aux analyses dans le cadre du programme de prévention et de lutte contre les maladies non-réglementées
2013 :
- Dangers sanitaires classés en 3 catégories
- Mise en place du CROPSAV Limousin
- Plus de 95 % des cheptels creusois négatifs en IBR
- Commission protection animale : mise en place d’une « cellule spéciale » pour les cas difficiles et/ou récurrents
2014 :
- Le GRASL, reconnu OVS pour le domaine animal en Limousin
- Maîtrise des risques sanitaires en élevage amplifiée avec notre concept « Le sanitaire… j’adhère ! » et la boîte à outils GDS Creuse
« Renforçons notre coopération
pour un troupeau sain, sûr et rentable »
2015 :
- Résurgence de la fièvre catarrhale, sérotype 8, dans l’Allier
- Convention cadre quinquennale (01 01 2015 – 31 12 2019) entre l’Etat et le GRASL et ses sections départementales pour la délégation des tâches liées à la gestion des prophylaxies bovines
- En IBR, > 95 % de cheptels certifiés, < 3 % cheptels positifs
- Deuxième et troisième étapes de la Réforme territoriale : les nouvelles régions et la loi NOTRe
2016 :
- Missions déléguées par l’Etat : accréditation initiale du GRASL et de ses sections départementales par le COFRAC pour la période 01 12 2016 – 30 11 2020
- Situation sanitaire nationale marquée par la fièvre catarrhale et l’influenza aviaire
- Fièvre catarrhale : gestion de 1.166 dossiers d’indemnisation pour le FMSE
- Le plan diarrhée creusois présenté à une journée nationale dans le cadre du plan écoantibio2017
- 750 éleveurs creusois abonnés à la lettre d’information hebdomadaire de GDS Creuse
- Création de la FRGDS Nouvelle Aquitaine
2017 :
- IBR : passage au dessous du seuil de 1 % de cheptels positifs (0,98 % au 31/12/2017)
- BVD : initiation du plan national d’éradication
- Boîte à outils GDS Creuse étoffée : kits respiratoire, strongles, avortements
2018 :
- Une 1ère campagne dans le cadre du plan national d’éradication BVD.
- Une météorologie défavorable avec un 1er semestre humide et un 2ème semestre sec avec un impact alimentaire sur les troupeaux et l’implication sanitaire correspondante.
- Comme nous vous l’avions annoncé, une recrudescence de l’impact clinique de la FCO, sérotype 8.
- Comme nous le craignions, une arrivée de la besnoitiose en Creuse.
- Une situation sanitaire régionale (Nouvelle Aquitaine) demandant de la vigilance vis à vis la tuberculose bovine (81 % des cas nationaux en Nouvelle Aquitaine) et des myiases à Wohlfahrtia magnifica (maladie émergente dans les départements 16, 86 et 87).
2019 :
- Une météorologie défavorable avec une forte sécheresse estivale d’où un impact alimentaire sur les troupeaux et l’implication sanitaire correspondante.
- Une situation saniaire régionale (Nouvelle-Aquitaine) demandant de la vigilance vis à vis la tuberculose bovine (74 % des cas nationaux en Nouvelle-Aquitaine) et des myiases à Wohlfahrtia magnifica (maladie émergente dans les départements 16, 86 et 87 avec une identification en Creuse).
- La publication de l’arrêté ministériel fixant des mesures de surveillance et de lutte contre la BVD.
- La FRGDS Nouvelle-Aquitaine reconnue Organisme à Vocation Sanitaire (OVS) pour le domaine animal sur la région pour la période 2020-2024.
- Une présence confirmée de la besnoitiose en Creuse.
- Une situation départementale toujours aussi favorable vis-à-vis des autres dangers sanitaires de 1ère et 2ème catégories.
2020 :
- L’année 2020 a été marquée par l’apparition d’une pandémie provoquée par un coronavirus d’origine animal, le SARS cov 2. Cet événement confirme l’intérêt de la surveillance des maladies animales et du concept One Health – Une seule santé dans le cadre des relations homme – animal – environnement.
- Cela a également permis de rappeler à tous l’importance du sanitaire, qui peut figer le monde et mettre à plat toute une économie.
- Pour nous GDS Creuse, 2020 aura aussi été l’année du départ de notre directeur Didier Guérin après 33 ans de présence à des fonctions diverses au sein de notre structure.
2021:
- L’ année 2021 aura été une fois de plus rythmée par les différents variants du sars-cov2 et leur cortège de vagues de contamination.
- Un été « normal » a permis de reconstituer les stocks de fourrage et on en mesure déjà l’impact favorable avec une amélioration de la productivité numérique par vache. Nous avons enfin observé un léger rebond du prix des animaux même si le contexte demeure morose avec l’augmentation des charges et les incertitudes économiques.
- Pour nous GDS Creuse, il a fallu gérer la pandémie de covid 19 en mettant en place des mesures sans pénaliser le service aux éleveurs.
Nous avons dû nous adapter à des évolutions réglementaires majeures et de gros dossiers nous ont mobilisés :
- L’entrée en application de la Loi de Santé Animale européenne. Votée en 2016 pour une application au 21 avril 2021, sa transposition en droit français a souffert d’un manque d’anticipation et a entrainé retards et complications dans le démarrage de la campagne de prophylaxie. Cela a occasionné pour les éleveurs et les vétérinaires questions et inquiétudes auxquelles il a fallu répondre.
- La poursuite de nos actions vis à vis des maladies réglementées : brucellose, tuberculose, leucose, IBR, paratuberculose… avec une situation départementale favorable permettant un allègement de la prophylaxie IBR pour un nombre important d’éleveurs et bénéfique pour la commercialisation de nos animaux.
- Le dépistage généralisé de la BVD sur tous les veaux à l’aide des boucles auriculaires, en concertation avec les services de l’EDE et avec l’aide du Conseil Départemental et de son Laboratoire Départemental d’Analyses. Les résultats sont encourageants comme vous pourrez le constater dans ce rapport.
- L’approche collective et multi-espèces avec la « boite à outils » GDS Creuse encore étoffée, en pleine concertation avec les vétérinaires.
- L’accent mis sur la biosécurité avec les menaces qui pèsent sur les élevages que ce soit la tuberculose bovine, la fièvre porcine africaine ou l’influenza aviaire par exemple.
2022:
Après deux années marquées par la covid 19, nous pensions retrouver une atmosphère plus sereine. Las, le conflit ukrainien a entrainé des conséquences en cascade nous impactant tous : hausse du prix des carburants, des matières premières et retour à une inflation qui n’avait pas été observée depuis 40 ans. Pour les éleveurs, l’impact a été bénéfique sur les cours des animaux mais il faudra voir s’il permet de compenser la hausse des charges.
Il nous a fallu affronter une nouvelle année de sécheresse qui devient presque la norme et les tensions sur le partage de l’eau sont tous les ans plus aigües. L’autonomie alimentaire et l’abreuvement des animaux est certainement un sujet majeur pour les années à venir.
Ces facteurs, couplés à un vieillissement des éleveurs bovins, conduisent à une baisse des effectifs qui dépasse le simple cadre conjoncturel. Nous devrons tous nous adapter à cette nouvelle donne démographique.
Pour notre GDS, plusieurs dossiers principaux nous ont mobilisés :
- La poursuite de nos actions vis à vis des maladies réglementées : brucellose, tuberculose, leucose, … dans le cadre de l’OVS.
- Les allègements IBR avec l’entrée en application de la Loi de Santé Animale européenne. Cela a occasionné pour les éleveurs et les vétérinaires questions et inquiétudes auxquelles il a fallu répondre.
- La poursuite du dépistage de la BVD sur les veaux à l’aide des boucles auriculaires, en concertation avec les services de l’EDE et avec l’aide du Conseil départemental et de son Laboratoire Départemental d’Analyses. Les résultats sont encourageants comme vous pourrez le constater dans ce rapport.
- L’approche collective et multi-espèces avec la « boite à outils » GDS Creuse encore étoffée, en pleine concertation avec les vétérinaires.
- La mise en place d’un dispositif de collecte des Déchets d’Activité de Soin en élevage.
- L’accent mis sur la biosécurité avec les menaces qui pèsent sur les élevages que ce soit la tuberculose bovine, la fièvre porcine africaine ou l’influenza aviaire par exemple.
2023:
- L’émergence d’un nouveau variant de Fièvre Catarrhale Ovine (FCO) sérotype 8 dans le Massif central et l’arrivée de la Maladie Hémorragique Épizootique (MHE) dans le sud-ouest, avec un impact majeur pour les troupeaux concernés. Si la Creuse a globalement été épargnée par la clinique, l’entrée en zone régulée MHE entraine un surcroit de travail important pour les éleveurs, les opérateurs commerciaux, les vétérinaires et le laboratoire d’analyse.
- Une situation sanitaire régionale de la tuberculose bovine qui reste préoccupante (60 % des cas nationaux en Nouvelle-Aquitaine). La survenue d’un foyer sur une commune limitrophe a entrainé le passage en prophylaxie tuberculose de 10 cheptels creusois.
- Un contexte agricole qui demeure morose. Les prix de vente des animaux sont repartis à la hausse mais ils peinent à compenser l’augmentation des charges. Et les signes du changement climatique se font sentir tous les ans un peu plus fort, avec une nouvelle sécheresse et son impact sur les récoltes et l’autonomie en eau.
- 2023, c’était aussi l’année de nos 70 ans, avec des manifestations et des supports de communication remarqués, en Creuse et au-delà !
Plusieurs dossiers principaux nous ont mobilisés :
- La poursuite de nos actions vis à vis des maladies réglementées : brucellose, tuberculose, leucose, … dans le cadre de l’OVS.
- Le renforcement des mesures permettant de parvenir à l’éradication de l’IBR avant 2027. Les nouvelles mesures pour les ateliers dérogataires ont été expliquées en amont et tous ont bien joué le jeu.
- La poursuite de notre plan BVD. L’assainissement se poursuit mais comme pour toute prophylaxie, on sait que les derniers foyers seront les plus difficiles à assainir, surtout en l’absence de réglementation contraignante.
- La mobilisation pour les différentes espèces avec des actions pour les sections départementales ou régionales porcine, équine, ovine et caprine.
- L’approche collective avec la « boite à outils » GDS Creuse encore étoffée, en pleine concertation avec les vétérinaires.
- L’accent mis sur la biosécurité avec les menaces qui pèsent sur les élevages que ce soit la tuberculose bovine, la fièvre porcine africaine ou l’influenza aviaire par exemple.