« Le sanitaire… j’adhère ! »
Renforçons notre coopération pour un troupeau sain, sûr et rentable
Gestion sanitaire collective => Dans une zone ou un élevage, la gestion sanitaire du cheptel n’est efficace que si elle est collective. Ceci guide GDS Creuse dans ses actions depuis 1953 avec une adaptation aux évolutions des élevages et aux nouveaux besoins des éleveurs
Le monde de l’élevage a connu et connait de profonds changements, tant en matière d‘évolution des effectifs que d’environnement sociétal, réglementaire et technico-économique. Les crises sanitaires, les attentes des consommateurs vis à vis de la sécurité alimentaire et du respect de l’environnement, les récentes mises en cause de l’utilisation du médicament vétérinaire, notamment vis à vis de l’antibiorésistance… nous imposent d’adapter nos pratiques pour associer impératifs techniques, rentabilité économique et attentes sociétales.
Avec « Le sanitaire… j’adhère ! », renforçons notre coopération pour un troupeau sain, sûr et rentable
Alors que les frais vétérinaires représentent 5 à 7 % des charges, les taux de maladies sont variables dans les cheptels avec un impact économique considérable pour certains. Ainsi, 80 % des veaux atteints de diarrhées néonatales se trouvent dans 20 % des élevages. Les coûts d’une pathologie sont directs (traitements, temps passé…) et indirects (mortalités, croissances diminuées, augmentation IVV…). Une zone et un troupeau sains, ce sont donc des résultats économiques renforcés, un bien-être animal amélioré, des pathologies et, ainsi, des utilisations de médicaments diminuées. Avoir un réflexe « Le sanitaire… j’adhère ! », c’est répondre de manière synergique à nos besoins internes (techniques et économiques) et externes (besoins commerciaux, attentes sociétales). Il associe bilan, analyse, apport de garanties, protection avec les outils disponibles, notamment la « boite à outils GDS Creuse » développée et mise à disposition en relation avec les vétérinaires et les autres partenaires. Il participe au renforcement de notre coopération pour un troupeau sain, sûr et rentable.
Dr Didier GUERIN – GDS Creuse
Important!
« Le sanitaire… j’adhère ! », c’est d’abord faire votre bilan reproduction et sanitaire afin de connaître le niveau d’équilibre ou de déséquilibre de votre cheptel
« Le sanitaire… j’adhère ! » débute par un bilan avec les axes principaux suivants :
- La productivité numérique : taux de gestation, taux de mortalité des veaux et intervalle vêlage-vêlage (IVV). Une reproduction efficace, c’est un meilleur revenu et une illustration de l’équilibre sanitaire de votre cheptel.
- L’état des lieux des pathologies et mortalités rencontrées avec leur comparaison vis à vis des critères d’alerte.
Le bilan sanitaire d’élevage (BSE), élément réglementaire à effectuer avec votre vétérinaire traitant, constitue une opportunité. La fourniture du BSE prérempli par GDS Creuse facilité sa réalisation. Il permet de situer le niveau d’équilibre ou de déséquilibre sanitaire du cheptel et de déterminer la priorité sanitaire de l’élevage.
Important!
« Le sanitaire… j’adhère ! », c’est ensuite une analyse pour connaître les facteurs déterminants et favorisants dans votre troupeau
La santé (de l’animal ou du troupeau) résulte de l’équilibre fragile entre le statut immunitaire (anticorps) et la pression infectieuse (germes). Les agents déterminants sont les virus, bactéries ou parasites. Les facteurs favorisants se classent en 5 domaines de risque. La lutte ou la prévention vis à vis d’une maladie peut se décomposer en deux phases : tout d’abord la gestion de l’urgence, puis la recherche des facteurs de risque propres à votre troupeau avec, pour chaque domaine de risque, les points forts et les points à améliorer et leur évolution au cours du temps. Seule cette détermination des facteurs favorisants puis leur correction par des mesures sanitaires et éventuellement médicales (vaccination, chimioprévention…) évitera la récurrence de maladies dans votre cheptel. Rappelons que les mesures médicales ne sont efficaces que si elles viennent en complément de mesures sanitaires adéquates.
Important!
« Le sanitaire… j’adhère ! », c’est aussi l’apport de garanties dans un cadre collectif avec ses spécificités liées au profil de votre exploitation
Les demandes de garanties de l’aval vis à vis de votre exploitation sont en rapport avec :
- La réglementation pour certaines maladies (brucellose, tuberculose, leucose, IBR…), la sécurité sanitaire pour les denrées alimentaires d’origine animale (information sur la chaine alimentaire (ICA)).
- Les évolutions épidémiologiques et les modifications réglementaires correspondantes.
- Les demandes commerciales avec des réponses par les appellations (IBR, varron…) ou suivis négatifs (paratuberculose, SDRP…).
A ce niveau, la réussite nécessite une implication collective, que ce soit au niveau d’une zone, d’une production… Notre implication dans les « prophylaxies » constitue un de nos métiers premiers.
Important!
« Le sanitaire… j’adhère ! », c’est enfin éviter l’introduction de nouvelles maladies dans votre élevage
Les mesures de biosécurité externe contribuent à empêcher et/ou limiter l’introduction d’agents infectieux :
- Contrôle et isolement des animaux introduits.
- Maîtrise des points à risque : ex. : BVD.
- Précaution par rapport aux visiteurs (pédiluve), désinfection des matériels en commun.
- Séparation des espèces : ex : pas de volailles dans les bâtiments pour ruminants.
- Actualités sanitaires et suivis épidémiologiques : circulation virus, bactéries, parasites de manière endémique ou émergente.
Ce sont des mesures simples et peu onéreuses… dont le non-respect peut avoir des conséquences catastrophiques !