CA de GDS Creuse
Election du bureau et tour d’horizon des actualités sanitaires
Conseil d’Administration (CA) de GDS Creuse : Le 6 juillet 2023, GDS Creuse a réuni son CA afin d’élire son bureau et faire le point sur différents dossiers.
Suite à son Assemblée Générale du 6 avril 2023, GDS Creuse a réuni son CA ce 6 juillet. Après l’élection du bureau, nous avons fait le point sur les différentes prophylaxies et évoqué les évolutions concernant l’IBR, la BVD ou la paratuberculose.
Une élection du bureau dans la continuité… un CA à votre écoute !
18 membres à voix délibératives composent le CA : 12 éleveurs délégués cantonaux (élus pour 3 ans et renouvelés par tiers par les délégués cantonaux lors de l’AG) et 6 représentants de structures (Groupement Technique Vétérinaire (GTV), Ordre des Vétérinaires, Syndicat Départemental des Vétérinaires d’Exercice Libéral (SDVEL), Conseil Départemental, Chambre d’Agriculture et Syndicat Départemental des Exploitants Agricoles majoritaire). Après la reconduction à la Présidence de GDS Creuse de Philippe MONTEIL, les autres membres du bureau ont été élus. Vos administrateurs sont à votre écoute, n’hésitez pas à les solliciter pour tout besoin ou suggestion.
La prophylaxie bovine, un bilan et des perspectives IBR pour la prochaine campagne…
Les éléments de bilan de la campagne de prophylaxie 2022-2023 ont été présentés. On constate un taux de réalisation comparable aux années précédentes et 62 mises en demeure ont été envoyées pour prophylaxie incomplète (104 l’an dernier). Notre situation départementale vis-à-vis des maladies réglementées reste bonne et il ne reste plus que 4 cheptels détenant de animaux positifs IBR. Avec l’entrée en application de la LSA le 21 avril 2021, la France s’est engagée à être indemne d’IBR d’ici fin 2026. Cela implique une prévalence nationale à l’animal inférieure à 1 pour 1000 sachant que nous sommes à 5 pour 1000 aujourd’hui. Des mesures contraignantes (obligation d’élimination des animaux positifs et programme d’assainissement) et incitatives (aide à l’élimination des bovins) sont à l’étude. La DGAL va s’impliquer sur ce dossier, réglementairement et financièrement.
… et des évolutions à venir pour la paratuberculose
343 cheptels sont engagés en plan paratuberculose (350 cheptels en 2022). On observe une bonne stabilité du nombre de cheptels en plan, malgré l’allègement des prophylaxies, la baisse observée étant uniquement due à des cessations d’activité. Un groupe de travail national (piloté par l’AFSE), auquel nous sommes associés, travaille sur les critères d’entrée en plan de maitrise et sur une évolution du référentiel national. Les évolutions vont concerner les analyses disponibles (analyses individuelles, analyses mélange sang et lait, PCR sur fèces et environnementales…), des niveaux de qualification en fonction de l’historique et un protocole de requalification plus rapide des cheptels sous apport de garantie confrontés à un cas unique détecté. Par ailleurs, la paratuberculose étant classée E au niveau de la LSA (surveillance et déclaration obligatoire), la DGAL a été interrogée sur ce qui devait être considéré comme un cas positif (Cas clinique ? PCR positive ? Sérologie positive ?). Nous sommes en attente de la décision. Parallèlement, un projet de Programme Sanitaire d’Intérêt Collectif (PSIC) est à l’étude, qui permettrait d’harmoniser les pratiques sur le territoire national.
Des éléments très encourageants du plan BVD…
Après bientôt 3 ans de bouclage généralisé, la mobilisation des éleveurs creusois ne se dément pas. Près de 97 % des veaux ont été dépistés et les quelques cheptels pour lesquels nous n’avons pas de résultats sont statués « non conforme BVD » et leur dossier est transmis à la DDETSPP. D’un point de vue sanitaire, les résultats sont encourageants. On a retrouvé de la circulation virale dans 54 cheptels contre 93 l’année précédente (soit une prévalence de 2,4 %). Seuls 24 de ces cheptels sont des nouveaux positifs (incidence 1 %), cela vient confirmer l’intérêt de la vaccination dans les foyers pour casser les chaines de transmission du virus et protéger le voisinage. Le nombre d’animaux positifs est aussi en forte baisse, passant de 422 en 2021, 226 en 2022 à 120 en 2023 (0,083 %). Pour les éleveurs qui ne respectent pas l’obligation d’éliminer leurs IPI dans les 15 jours, l’intervention des services de la DDETSPP permet de remédier à cette situation et nous n’avons plus d’IPI non éliminés.
… et une qualification des cheptels à venir
Jusqu’à présent, les échanges étaient encadrés par le statut à l’animal (bovin non IPI). Dans le cadre de la LSA, ce statut est insuffisant, il doit être complété par un statut de cheptel indemne. La surveillance s’effectuant à la fois sur cartilage, sur sang ou sur lait, nous allons qualifier des cheptels indemnes suivant ces 3 modalités. Pour protéger ces statuts, il va falloir progressivement mettre en œuvre des mesures aux mouvements et pour les rassemblements. Une fois ces éléments validés, il faudra en passer par un PSIC pour harmoniser au niveau national.
Des conventions avec le Conseil Départemental (CD) renforcées
Des conventions liaient GDS Creuse et le CD, sur les tarifs auprès du Laboratoire Départemental d’Analyses d’Ajain (LDA) et sur les programmes de prévention et de lutte contre les maladies des bovins, des porcins, des ovins, des caprins et des équins. Ces accords permettent aux éleveurs adhérents à GDS Creuse de bénéficier de conditions tarifaires avantageuses ou d’aides directes aux analyses. Le CD a confirmé notre partenariat historique, c’est un signe fort de l’intérêt pour le sanitaire et du soutien de nos élus. Par ailleurs, dans un objectif de mutualisation des moyens et d’économie d’échelle, le LDA a intégré le groupe Terana depuis le 1er juillet 2023 et devient Terana Creuse. Soucieux de préserver sur notre territoire un laboratoire performant et de proximité, nous garantissant des analyses à un coût maitrisé, nous resterons vigilants sur les évolutions et allons rencontrer prochainement leurs représentants.
Une situation de la tuberculose qui reste préoccupante
La situation globale en Nouvelle-Aquitaine reste inquiétante, avec un rebond du nombre de contaminations en Dordogne et une stabilité dans les autres départements touchés. Des mesures spécifiques de mise en place de la biosécurité sont à l’essai dans les micro-zones les plus impactées. Un foyer sur une commune limitrophe de la Creuse (87 – Moissannes) vient rappeler que cette menace est à nos portes. Les premiers éléments épidémiologiques recueillis pour ce cas sont cependant encourageants sur le risque de contamination d’autres cheptels. En l’état actuel des choses, seuls les éleveurs bovins de la commune d’Auriat seraient concernés par la mise en place d’une campagne de prophylaxie tuberculose
GDS Creuse, guichet unique du sanitaire au service de ses adhérents
GDS Creuse a fait évoluer son action et continuera à la faire progresser en fonction des évolutions de la réglementation, des modifications des élevages et des besoins des éleveurs et de leur environnement, tout en conservant les bases fondamentales de la lutte collective et sanitaire, indispensables pour sa réussite. Nous, délégués cantonaux, administrateurs, salariés de GDS Creuse, restons aux côtés des éleveurs pour les accompagner dans les évolutions de l’élevage. Vous pourrez nous retrouver pour échanger sur les prochaines manifestations Terre en fête, festival des limousines, tech-ovin, Sommet de l’élevage…
Une équipe administrative à votre service n’hésitez pas à les solliciter pour tout besoin ou remontée d’information.
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