Section caprine GDS Creuse
Des outils pour vous accompagner
Maîtrise sanitaire collective en élevage caprin : comme pour toutes ses sections, GDS Creuse, guichet unique du sanitaire multi-espèces, propose des actions pour les éleveurs caprins.
En collaboration avec l’ARDEPAL (Association Régionale de Développement des Elevages de Petits Animaux en Limousin), une réunion d’information a été proposée ce 06 décembre à l’ensemble des éleveurs caprins creusois. L’objectif de cette rencontre était de remettre en place la section caprine de GDS Creuse, d’harmoniser les actions auprès des éleveurs et de redynamiser l’utilisation des outils.
Un suivi de la prophylaxie assuré par la DDETSPP
La prophylaxie en Creuse se déroule de manière quinquennale avec une rotation au niveau des communes. Dans les élevages concernés sont à prélever tous les mâles de plus de 6 mois et 25 % des femelles avec un minimum de 50 (toutes les femelles si l’élevage compte moins de 50 animaux). Chaque éleveur reçoit un courrier d’information lui précisant la demande de réalisation. De son coté, son vétérinaire sanitaire reçoit la liste des communes concernées par la prophylaxie et le Document d’Accompagnement des Prélèvements (DAP) de chaque élevage. Seuls les petits cheptels peuvent y déroger, soit les détenteurs de 5 petits ruminants (au plus) de plus de 6 mois, qui ne disposent pas de SIRET associé à un code NAF « production animale », qui ne détiennent pas d’autres espèces sensibles à la brucellose (exemple : bovins) et qui ne procèdent à aucune vente, prêt ou mise en pension d’animaux dans d’autres troupeaux.
La visite sanitaire obligatoire sur le thème du registre d’élevage
Pour la campagne 2021-2022, la visite sanitaire obligatoire (réalisée par le vétérinaire sanitaire) en filière petits ruminants s’intéresse au registre d’élevage, en particulier aux sections consacrées à l’enregistrement des traitements et des visites. L’objectif de cette visite est donc pour l’éleveur et son vétérinaire de trouver ensemble des solutions pratiques et personnalisées pour d’une part que le renseignement du registre d’élevage, aussi bien par l’éleveur que par le vétérinaire, tende vers l’exhaustivité et pour d’autre part améliorer les pratiques liées à l’identification des jeunes animaux et à la déclaration des mouvements. La campagne concerne tous les élevages possédant plus de 20 caprins reproducteurs ainsi que les ateliers d’engraissement de plus de 25 chevreaux.
Important!
La paratuberculose caprine. Un impact sanitaire et économique majeur
C’est une pathologie majeure en élevage caprin mais des mesures sanitaires couplées éventuellement à la vaccination permettent de la gérer. Bien connue en élevage bovin, cette pathologie reste encore sous-diagnostiquée, d’autant que les symptômes cliniques sont peu caractéristiques (cf. article du 03/03/2021 – La paratuberculose caprine).
GDS Creuse à vos côtés pour l’assainissement des cheptels infectés
Dans les cheptels où la paratuberculose caprine est identifiée et si l’éleveur souhaite mettre en place un plan d’assainissement, une visite initiale est programmée avec le vétérinaire de l’élevage. Cela permet de faire le point sur les différents facteurs de risque, proposer des mesures correctrices et si l’option de la vaccination est retenue, nous accompagnons le vétérinaire pour les procédures de commande du vaccin. En complément, une prise en charge de 2 euros par animal vacciné est accordée.
La « boite à outils » GDS Creuse, mieux la connaître pour optimiser son utilisation
- Le tiers-payant intégral ruminant. En Creuse, les analyses sont faites au Laboratoire Départemental d’Analyse d’Ajain. En tant qu’interlocuteur privilégié par le volume d’activité apporté, GDS Creuse a signé pour ses adhérents des conventions qui permettent de bénéficier de tarifs négociés. Ainsi, nous avons mis en place le « tiers-payant intégral » pour les ruminants. Le LDA nous facture toutes les analyses « ruminants » et nous vous les refacturons au tarif global négocié par GDS Creuse, déduction faite d’éventuelles prises en charge.
- Le plan pathologies émergentes. Il offre un appui technique et financier à tout élevage confronté à une pathologie de groupe (avortements, parasitisme, maladies respiratoires…). Les frais des visites et des prélèvements sont pris en charge à hauteur de 50 % par GDS Creuse.
- Le kit avortement. Il permet la mise en évidence d’un agent infectieux lors d’épisode abortif pour les maladies suivantes : toxoplasmose, chlamydiose et fièvre Q avec une prise en charge de 50 % du montant des analyses sur l’avortée et 100 % sur les congénères, avec le soutien de la FRGDS Nouvelle-Aquitaine.
- Le kit parasitologie. Une aide de 50 % du montant des analyses intervient avec des prélèvements réalisés et identifiés de manière INDIVIDUELLE. C’est le laboratoire (LDA) qui réalisera le mélange. Une mention « mélange réalisé au LDA » est notifiée sur le rapport d’analyse. C’est ce qui valide la prise en charge de 50%. Les analyses sont faîtes à partir d’un mélange de minimum 5 prélèvements.
- Le Billet de Garantie Conventionnelle(BGC). La plupart des maladies « s’achètent », notamment les maladies abortives. Le BGC est un document par lequel le vendeur et l’acheteur discutent sur le statut des animaux et du cheptel. Lors de réalisation de recherches, une prise en charge de 50 % des frais d’analyses.
- Les autocontrôles fermiers. Nous vous apportons une prise en charge 50 % des frais d’analyses réalisées au LDA.
- La formation « éleveur infirmier ». Elle se déroule selon un module de base qui comporte deux journées : la première sur le thème de « l’examen de l’animal malade » et la seconde sur « le médicament vétérinaire et le carnet sanitaire ». Une partie pratique en exploitation (réalisation de gestes techniques ou analyse de la pharmacie) est associée à une partie théorique. Cette formation se déroule par groupe de 12 à 15 éleveurs.
- Les autodiagnostics biosécurité. Le réseau des GDS a mis au point une plaquette et un guide spécifique destinés aux élevages de caprins, afin d’aider les éleveurs à prévenir l’introduction de maladies dans leur troupeau. La biosécurité est le principal outil de prévention sanitaire à disposition des éleveurs. Face à un facteur de risque, il y a souvent plusieurs moyens pour limiter ou éliminer ce risque. C’est à l’éleveur de décider ce qui est le plus approprié pour son élevage parmi les solutions proposées ou d’autres qu’il imaginera. Les mesures doivent être efficaces et pratiques.
L’éleveur détermine quels sont les facteurs de risque particuliers de son élevage, les hiérarchise et décide des mesures essentielles à mettre en place, dans un calendrier adapté à ses contraintes. Ce guide, mais aussi les outils de formation, de communication, d’audit et d’autoévaluation produits par le groupe d’experts, contribuent à cet objectif. Nous sommes à vos côtés pour vous accompagner dans la mise en place dans votre élevage. Ces grilles, sont à votre disposition, vous pouvez les retrouver sur notre site : http://www.gdscreuse.fr/?p=8430.
- La visite de tout nouvel installé. Cette visite d’information et de conseils sanitaires est proposée pour présenter à l’éleveur les actions de GDS Creuse, avec notamment « la boîte à outils » et faire le point sur la situation de l’élevage. Elle se déroule dans les deux années qui suivent l’installation. A l’issue de la visite, GDS Creuse remet à l’éleveur un carnet de bons qui permet le financement d’analyses (coprologie…).
Une poursuite de la mobilisation de tous dans le cadre de notre concept « Le sanitaire… j’adhère ! »
GDS Creuse et l’ARDEPAL vous sensibilisent à l’utilisation des différents outils tout en s’appuyant sur leurs conseils techniques. Votre adhésion (forfait pour les petits détenteurs et recensement pour les professionnels) vous permet de bénéficier des outils mis à votre disposition. Pour plus de renseignements, n’hésitez pas à nous contacter.
Marien BATAILLE
GDS Creuse